L’onde de choc de la mise en examen de Nicolas Sarkozy touche aujourd’hui l’Assemblée nationale. Lors des traditionnelles questions au gouvernement, Christian Jacob a interrogé le gouvernement à ce propos. Le premier ministre Jean Marc Ayrault a répondu en demandant le respect des grands principes de la démocratie française : respect de la séparation des pouvoirs et respect de la présomption d’innocence. Pour « Nicolas Sarkozy ou pour Jérôme Cahuzac » a précisé Jean Marc Ayrault. Le premier ministre a nommément cité le député Claude Guéant et dit regretter que ses propos aient pus être formulés à l’égard d’un magistrat. Au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour « abus de faiblesse » dans l’affaire Bettencourt, plusieurs proches de Nicolas Sarkozy avaient vivement réagi. Plusieurs syndicats de magistrats étaient alors monté au créneau et promis des suites judiciaires.