Un homme avait, à Laval, brandi une affiche « casse toi pov’ con » au passage de Nicolas Sarkozy alors président de la République. L’homme qui faisait référence à la célèbre sortie de Sarkozy au Salon de l’agriculture, avait été condamné par les tribunaux français pour offense au chef de l’Etat Sarkozy. Ses avocats et nombreux soutiens avaient déposé un recours devant la Cour Européenne des droits de de l’Homme à Strasbourg. Et la cour vient de condamner la France. Les magistrats, gardiens des droits et libertés fondamentales ont estimé que la sanction présentait un caractère « disproportionné ». La CEDH, gardienne de la pierre angulaire de la démocratie : la liberté d’expression ont précisé que cette sanction risquait d’avoir « un effet dissuasif sur des interventions satiriques qui peuvent contribuer au débat sur des questions d’intérêt général ».