Les supporteurs du Toulouse Football Club ont exprimé samedi leur ras le bol. Banderole, quolibets, l’entraîneur à la casquette semble plus que jamais en mal d’amour du côté du Stadium
Une victoire en sept matchs ! C’est le terrible bilan du TFC depuis un peu plus d’un mois. Ridiculisés par le PSG, accrochés par Reims, Rennes, ou encore dernièrement par Troyes, les joueurs de la ville rose déchantent. Enlisés dans le ventre mou du championnat (12èmes) les Toulousains ne parviennent pas à redresser la barre navire. Et le départ du meilleur joueur toulousain Sissoko n’arrange.
Et le capitaine du paquebot est, lui, de plus en plus décrié. La preuve ? Ce week-end les premiers « Casanova démission » ont fusé des travées du Stadium. Une modeste banderole réclamant le départ de l’ancien portier de l’Olympique de Marseille a même été affichée en tribune honneur. Vite détachée néanmoins par un stadier. Comme pour cacher un mal pourtant bien profond.
La pauvreté du jeu Toulousain commence en effet a sérieusement agacer les supporteurs. Les statistiques confirment d’ailleurs une certaine frilosité offensive. Douzième attaque de Ligue 1 avec 32 buts en 25 matchs, les « pitchounes » ne sont guère séduisants.
Il faut pourtant parfois faire attention aux chiffres. Les hommes d’Olivier Sadran parvenant régulièrement à produire du jeu et à investir le camp adverse. Le réalisme n’est malheureusement que trop rarement au rendez-vous. Il faut par exemple remonter au 25 Novembre dernier pour trouver trace du dernier but de la révélation Wissam Ben Yedder. Alors ou est le problème ? Est ce vraiment de la faute à l’entraîneur ou est-ce seulement un manque de réussite?
Un peu des deux sûrement. En tant que responsable technique de l’équipe, Alain Casanova se doit de trouver des solutions pour faire face à l’inanité du jeu des violets. Quitte à prendre certains risques.
Ses hommes, menés 0-2 samedi dernier face à Troyes, ont néanmoins arraché le match nul en toute fin de rencontre. Preuve que l’équipe peut et sait réagir. Il est maintenant temps d’agir.
Vincent Prod’Homme