L’UMP a rendu public son nouvel organigramme. Parmi les 20 vice-présidents, ne figure qu’une seule femme. Le PS a dénoncé « le conservatisme » et le « machisme » du parti désormais dirigé par Jean François Copé
« Difficile de s’en étonner : la droite a montré avec une grande constance ces dernières années l’absence totale d’intérêt qu’elle porte à l’égalité entre les femmes et les hommes et notamment à l’accès des femmes aux responsabilités politiques » a souligné la rue de Solférino.
« La réforme territoriale qu’a portée l’UMP en 2009 aurait, par le recul du scrutin de liste au profit du scrutin uninominal, fait perdre aux femmes 60% des sièges qu’elles occupent dans les conseils généraux et régionaux. Le groupe UMP à l’Assemblée nationale ne compte même pas 15% de femmes. Les députés UMP s’illustrent chaque jour, à l’occasion des débats sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, par des déclarations sur le rôle des femmes dans la famille et la société dignes des années 1950 » a encore commenté Adeline Hazan au nom du Parti socialiste.
« A l’inverse de l’UMP, les socialistes sont résolument engagés pour les droits des femmes et la parité. Le gouvernement est entièrement paritaire. Depuis le Congrès de Toulouse, les instances nationales du PS sont paritaires. Le Parti socialiste rappelle que la parité n’est pas un gadget. Elle est un puissant levier de lutte contre l’exclusion des femmes de la prise de décision et la monopolisation du pouvoir par les hommes. L’accès des femmes aux responsabilités politiques et plus largement à la sphère publique est une condition de leur émancipation. L’UMP s’illustre une fois de plus comme le temple du conservatisme et du machisme. De leur côté, les socialistes continueront de mener une politique volontariste et progressiste en matière d’égalité entre les femmes et les hommes » a t on encore commenté dans l’entourage du premier secrétaire Harlem Désir.