La droite toulousaine en ordre dispersé pour les municipales

Les grandes manoeuvres politiques ont commencé à Toulouse pour les prochaines élections municipales. La majorité de Pierre Cohen doit faire face aux vélléités d’émancipation de ses alliés Verts et Front de Gauche. A droite, deux listes, au moins seront en lice dès le premier tour de l’élection. Moudenc pour l’UMP et De Veyrac pour l’UDI devraient présenter leurs listes.

Sauf surprise, la députée européenne, Christine De Veyrac devrait annoncer lundi sa candidature comme tête de liste pour les prochaines élections municipales à Toulouse. Christine de Veyrac, membre de l’UMP avait décidé de quitter le parti de Nicolas Sarkozy pour rejoindre l’année dernière l’union centriste autour de Jean Louis Borloo. Les membres du parti radical valoisien par la voix de leur porte parole Jean Jacques Bolzan lui ont d’ores et déjà apporté leur soutien. Bolzan lançait la semaine dernière « un appel au rassemblement des centristes,voulu par Jean-Louis Borloo autour de Christine De Veyrac et comme une mise en garde adressée à Pierre Cohen contre tout triomphalisme ». Jean Louis Borloo, en personne, était venu adouber la députée européenne qui depuis des mois, s’investit dans la vie politique locale multipliant les interventions et communiqué sur les dossiers de politique municipale.

Seul député de l’opposition élu dans le département de Haute Garonne, Jean Luc Moudenc n’a pas caché son agacement. Actuel leader de l’opposition à la majorité de Pierre Cohen, Moudenc pensait il pouvoir unir la droite parlementaire dès le premier tour de scrutin ? L’ancien dauphin de Philippe Douste Blazy avait haussé le ton en ce début d’année tonnant « Alors, maintenant, les divisions de l’Opposition ça suffit ». Via un communiqué de son groupe politique, Moudenc et ses proches avaient appelé en pleine période des voeux « chacune et chacun à se mettre enfin au travail autour d’un projet commun dans un but partagé : que l’Opposition au Parti socialiste et à la Majorité sortante gagne les municipales de 2014 afin de réveiller Toulouse ». Un appel qui n’aura pas été entendu. Ni à Toulouse. Ni à Paris.

« Ceux qui continuent à entretenir la division ne peuvent plus faire semblant de l’ignorer : ils font « bien sûr » le jeu du Maire sortant » estimait on alors dans l’entourage de Jean Luc Moudenc.