Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a exprimé mardi sa désapprobation devant le refus par Israël de participer à l’examen périodique universel de la situation des droits de l’homme dans ce pays, appelant l’état hébreu à reprendre sa coopération dans le cadre d’un mécanisme établi pour garantir le respect des droits de l’homme dans les États membres.
L’Examen Périodique Universel (EPU) est un processus unique en son genre. Conduit par les États eux-mêmes, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme, il consiste à faire passer en revue les réalisations de l’ensemble des États membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il fournit à chaque État l’opportunité de présenter les mesures qu’il a pris afin d’améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière. Mécanisme central du Conseil des droits de l’homme, l’EPU est conçu pour assurer une égalité de traitement à chaque pays.
En refusant de coopérer, Israël est le premier pays à ne pas se soumettre à l’EPU, c’est-à-dire à l’évaluation des autres États siégeant au Conseil, où une session de deux semaines vient de s’ouvrir afin d’;évaluer les situations des droits de l’homme dans 14 pays.
Face à l’absence d’Israël, le Conseil a décidé par consensus de « regretter la décision israélienne, l’État soumis à l’examen, de ne pas participer à l’;examen périodique universel à la date convenue ».
Les autres pays à être soumis à un examen périodique au cours de cette session sont la France, Tonga, la Roumanie, le Mali, le Botswana, Bahamas, Burundi, Luxembourg, Barbade, Monténégro, les Émirats arabes unis, Lichtenstein et la Serbie.