Dans le dossier des irradiès d’Epinal la justice a décidé de prononcer à l’encontre des médecins et du radiophysicien, des peines de prison ferme. Une décision salurée par Odile Guillouet, présidente de l’association SOS Irradiés 31. Cette association qui regroupe plus de 80 patients qui s’estiment victimes de surirradiations à Toulouse attend désormais que « justice soit faite à Toulouse aussi ». Pourtant, dans un réquisitoire en date du 28 septembre 2012, le procureur de la république du pole Santé de Paris a requis au non-lieu dans le dossier de Toulouse car il n’y aurait eu qu’une erreur unique du radiophysicien.
Nous contestons complètement « cette analyse qui démontre une grave méconnaissance de notre dossier » a indiqué la présidente de l’association haut garonnaise. Avocat de l’association Me Christophe Leguevaques estime quant à lui que le dossier des surirradiés de Toulouse démontre un « un enchainement fatal et multiple d’inattentions, de négligences, d’imprudence et de violations délibérées d’obligations de sécurité imposées par la loi ou le règlement ».
Aujourd’hui la balle est dans le camp du juge d’instruction. Il est en train d’étudier la note de Me Leguevaques et devrait rendre une ordonnance d’ici la fin du mois de mars 2013. Nous attendons. « Si jamais, il devait conclure à un non lieu, nous irons en appel car il faut bien comprendre que la vie de dizaines de patient a été détruite par des médecins imbus de leur puissance et incapables d’écouter les doléances de leur patient » a commenté Odile Guillouet, présidente de l’association SOS Irradiés 31.