22 morts sur les routes du Gers en 2012. Fléau dans toute la France et particulièrement sur les routes du département du Gers, la sécurité routière est elle en train de s’améliorer ? La préfecture vient d’annoncer, après un début d’année catastrophique qu’au mois de novembre 2012, aucun accident mortel n’était survenu sur les routes du Gers. Tous les indicateurs du mois de novembre sont en baisse par rapport à novembre 2011.
Sur les 11 premiers mois de l’année, le nombre d’accidents corporels et le nombre de blessés sont en forte baisse par rapport à la même période 2011 mais le bilan reste dramatique avec 22 morts et un décès supplémentaire. La prudence reste donc de mise dans le département : le dernier accident mortel en date du 4 décembre.
A la veille des fêtes de fin d’année, il convient de rappeler que l’alcool et la conduite sont un duo incompatible.
L’alcool est la première cause de mortalité sur les routes. Plus de 1 200 personnes ont perdu la vie en 2011 sur les routes françaises dans des accidents dont l’une des causes est la consommation excessive d’alcool. Dans le Gers, en 2011, le facteur alcool était présent dans 1 accident mortel sur 5.
L’alcool influe sur le comportement du conducteur, sans que celui-ci en prenne réellement conscience. L’alcool altère toutes les capacités nécessaires à la conduite (concentration, lucidité, réactions…). L’estimation des distances est faussée. Le champ de vision se réduit, altérant la perception latérale des objets. Le temps de réaction augmente considérablement.
Ne pas oublier que le taux d’alcool maximal est atteint 1 heure après le dernier verre au cours d’un repas (ou ½ h sans repas), et qu’une personne en bonne santé élimine de 0,10 à 0,15 g d’alcool par litre de sang en 1 heure.
La sécurité routière recommande à tous et à chacun de s’organiser au mieux en cette fin d’année pour éviter absolument de mélanger alcool et conduite.
Par comparaison combien de morts parmi les soldats français pendants la guerre en Afghanistan ?