Lors de la réunion de vendredi matin à l’Assemblée générale, M. Brahimi représentant spécial de l’ONU en Syrie a fait état d’une situation sécuritaire qui ne cessait de ses détériorer, soulignant que les « combats, de plus en plus intenses, s’étendaient désormais à l’ensemble de la Syrie ».
M. Brahimi a affirmé qu’il existe seulement deux scénarios envisageables en Syrie. « Soit le processus politique mène à la fin de la tragédie actuelle, avec la création d’une Syrie nouvelle, respectueuse des aspirations légitimes du peuple syrien à la dignité, la liberté, la démocratie, la justice sociale et l’;égalité de tous les citoyens en préservant la souveraineté et l’unité du pays ».
« Soit, la Syrie devient un État défaillant avec toutes les conséquences dramatiques que cela aura pour le pays lui-même, la région et la paix et la sécurité internationale », a prévenu M. Brahimi.
Le Représentant spécial conjoint a affirmé que les parties prenantes en Syrie devaient s’engager en faveur d’un processus politique. Mais avec la rupture des relations du régime de Bachar Al-Assad avec la plupart des pays dans la région, elles ne pourront pas convenir seules d’;un plan de paix réalisable dans un avenir proche, a-t-il fait observer.
« Nous nous retrouvons donc face à cette Organisation, les Nations Unies, et en particulier son Conseil de sécurité. Même si ce dernier a échoué jusqu’à présent à trouver un consensus sur une feuille de route viable pour la Syrie, je reste néanmoins convaincu que c’est ici et seulement ici, qu’;un processus de paix crédible peut être élaboré », a conclu M. Brahimi.