Plusieurs agences des Nations Unies ont lancé une campagne afin de promouvoir les droits des personnes séropositives, reconnaissant le rôle vital que joue le lieu de travail dans cette lutte planétaire pour endiguer la propagation et les effets de l’épidémie.
« Les Nations Unies montrent l’exemple à travers les politiques menées sur leurs propres lieux de travail », a déclaré le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Guy Ryder.
« Aujourd’hui, nous devons tous ensemble, gouvernements, organisations de travailleurs et d’employeurs ; les mandants de l’OIT ; et autres acteurs, réaffirmer notre engagement à protéger les droits humains des personnes vivant avec le VIH afin qu’ils puissent disposer d’un travail productif et vivre dans la dignité. La non discrimination – un principe et un droit fondamental au travail – est un point de départ primordial pour parvenir à l’objectif zéro. Ensemble, nous pouvons le faire », a t il ajouté.
Plus de 30 millions de personnes séropositives en âge de travailler sont toujours confrontés à un niveau élevé de discrimination, qui entrave ou limite leur accès à l’emploi. A l’échelle mondiale, les jeunes représentent plus de 40% des nouvelles contaminations au VIH chaque année.