« La France a donc besoin d’une réforme fiscale d’ensemble pour des raisons de justice fiscale, mais aussi d’efficacité. Notre système fiscal est à la fois injuste, complexe et inefficace. Il est miné par des règles dérogatoires. D’après le projet de loi de finances pour 2013, il existe près de 500 niches fiscales ! .Avec l’ancien Gouvernement, notre fiscalité est même devenu régressive, les plus aisés se retrouvant à payer des taux effectifs de prélèvements plus faibles que les classes moyennes et populaires » a indiqué mercredi le député socialiste du Tarn Jacques Valax.
« Depuis 2007, la dette a augmenté de 600 milliards d’euros, son poids est devenu écrasant : l’Etat verse ainsi près de 50 milliards d’euros par an à ses créanciers. Cette somme représente la première dépense juste devant le budget de l’éducation nationale, elle est supérieure aux budgets de la recherche, de la justice et de la sécurité réunis. Cette situation nous ne l’acceptons pas » a t il encore souligné.
« Pour sauver notre modèle social français auquel nous sommes très attachés , nous avons besoin de moderniser en profondeur notre système de recettes et de dépenses. Les modifications des taux de TVA avec une baisse sur les produits de première nécessité tout en augmentant le taux général, ne doivent représenter que des mesures exceptionnelles et ponctuelles. Pour ma part, à titre personnel, j’étais favorable, comme Michel Rocard à une augmentation transitoire de la CSG car c’était une garantie d’un allègement massif de charges. La réforme fiscale, mère de toutes les batailles pendant la campagne présidentielle d’Hollande, ne doit pas se limiter à quelques petits bricolages, alors que nous avons besoin d’une refondation complète. Le courage politique au cours de ce mandat nous impose de s’attaquer clairement à la racine de nos problèmes et donc à la fiscalité nationale et locale » a précisé le député du Tarn.
« Nous devons nous engager pour un grand impôt unique progressif sur tous les revenus et prélevé a la source. Au printemps 2011, les socialistes, ont voté massivement le projet du Changement qui précisait : « Nous procéderons à la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG pour créer un impôt plus progressif et prélevé à la source, qui s’adaptera plus rapidement aux évolutions de carrière et de vie. Nettoyé des niches fiscale qui rongent sa progressivité, …cet impôt sera progressif, c’est-à-dire plus faible pour les plus modestes, et proportionné aux capacités contributives ». » a t il conclu.