Le Grand Prix des Etats-Unis ce dimanche 18 novembre risque dêtre décisif et ce à plus d’un titre. Bien au-delà du duel pour la couronne mondiale entre Vettel et Alonso qui a des chances d’être scellé à l’issue de la course, il s’annonce primordial pour le futur de cette discipline sur le sol américain, dont l’image reste entachée par les éditions précedentes.
L’objectif est de tirer un trait sur le triste spectacle offert à Indianapolis en 2005. Coome le rappelle Le Parisien, cette année-là, pour des raisons de sécurité dues aux contraintes du circuit, toutes les écuries utilisant des pneus Michelin s’étaient retirées de la course. Au final seulement six monoplaces avaient pris le départ entraînant la fureur des spectateurs. Deux ans plus tard, l’étape américaine disparaissait à cause de difficultés fincancières.
Ce nouveau Grand Prix va donc servir de baromètre populaire et médiatique. 250 mille personnes sont attendues sur tout le week end selon les organisateurs. Mais c’est aussi un test pour savoir si la F1 peut survivre dans ce pays concurrencée par d’autres sports automobiles dont le très célèbre NASCAR. Un autre Grand Prix de F1 se profile à l’horizon aux Etat-Unis d’après les dirigeants, celui du New Jersay qui devrait être prêt pour la saison 2014. A moins que le passage de l’ouragan Sandy ne retarde l’échéance.
Valentin Couderc