Le Conseil de sécurité a autorisé mercredi le maintien, jusqu’au 7 mars 2013, du déploiement de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Au cours des quatre prochains mois, l’une des tâches principales de l’AMISOM consistera à « faire reculer la menace que représentent les groupes d’opposition armée, dont Al-Chabab, afin d’instaurer dans tout le pays des conditions propices à une gouvernance effective et légitime », indique la résolution adoptée à l’unanimité des quinze membres du Conseil.
A LIRE AUSSI : la Somalie la guerre oubliée
En raison des perturbations occasionnées à New York après le passage de l’ouragan Sandy, le Conseil de sécurité n’avait prorogé le mandat de l’AMISOM que d’une semaine seulement, le 31 octobre dernier.
Présente en Somalie depuis le 19 janvier 2007, l’AMISOM avait été établie par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, avec l’aval du Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’appui des autorités fédérales de transition et afin de mettre en oeuvre une réforme du secteur de la sécurité et de contribuer à créer un environnement sûr pour l’acheminement et la distribution de l’aide humanitaire.
L’AMISOM, précise la résolution, devra favoriser le dialogue et la réconciliation dans le pays, en fournissant notamment la protection nécessaire aux autorités somaliennes et à tous ceux qui participent au processus de paix. Elle devra aussi contribuer à l’;application du Plan national de sécurité et de stabilisation, en particulier au rétablissement effectif de la formation des forces somaliennes de sécurité « qui devront être ouvertes à tous ».
Dans ce contexte, les Casque bleus devront aussi contribuer à l’instauration des conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire.
À titre exceptionnel, le Conseil a décidé de renforcer le « dispositif d’appui logistique » au personnel civil de la Mission, en déployant une cinquantaine d’agents civils supplémentaires sur une base temporaire.