Regain de violence en Libye Les Nations Unies ont exprimé vendredi leur préoccupation à la suite de récentes flambées de violence dans la ville de Bani Walid, en Libye, et leur représentant dans le pays, Georg Charpentier, a rappelé à toutes les parties leur obligation de protéger les populations civiles.
M. Charpentier, qui est aussi le coordinateur des affaires humanitaires sur place, a appelé toutes les parties à « soutenir un processus de médiation qui permette à l’;État d’;exercer pleinement son autorité et qui règle dans leur totalité les problèmes relatifs à Bani Walid », dans une déclaration diffusée par la Mission d’;appui des Nations Unies en Libye (MANUL), dont M. Charpentier est aussi le chef par intérim.
Selon des informations de presse, plusieurs personnes ont été tuées ou blessées ces derniers jours à Bani Walid, à quelque 170 kilomètres au sud de la capitale, Tripoli, dans des violences liées au renversement du régime de Mouammar al-Kadhafi en 2011. La ville, qui a été l’;une des dernières à tomber aux mains des groupes rebelles à la fin du conflit, est réputée abriter des éléments nostalgiques de Kadhafi et des groupes criminels.
Dans sa déclaration, M. Charpentier a rappelé aux parties leur obligation d’assurer un passage « rapide et sans entrave » des fournitures destinées à la population civile de Bani Walid, notamment de l’aide humanitaire.
« La mission de l’ONU en Libye soutient les efforts humanitaires en cours et se tient prête à apporter son aide si nécessaire », a-t-il dit.
La MANUL a pour mandat d’aider la Libye à opérer sa transition vers un État démocratique moderne, après des décennies de régime autoritaire et le conflit qui a abouti à son renversement. Des éruptions de violence sporadiques dans diverses régions du pays constituent l’un des défis à surmonter par la Libye, qui doit également préparer une nouvelle constitution, promouvoir l’état de droit, protéger les droits de l’homme et lutter contre la prolifération d’armes illégales.