Affaire Merah. L’ancien patron du renseignement intérieur français, Bernard Squarcini a été entendu en qualité de témoin par le juge en charge de l’enquête. Auteur de 7 meurtres à Toulouse et Montauban, Mohamed Merah était connu des services de police et suivi par des agents de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur. Des notes de ces services secrets ont été déclassifiées pour les besoins de l’enquête et transmises au juge. Selon le site internet du magazine l’Express Bernard Squarcini aurait été entendu en qualité de témoin en début de semaine. Les investigations portaient à la fois sur la nature des informations détenues par le Direction Centrale du Renseignement Intérieur alors dirigée par Squarcini et sur l’enquête de police après le premier meurtre d’un militaire à Toulouse. Selon l’Express, « Bernard Squarcini explique n’avoir reçu l' »adresse IP » de l’ordinateur utilisé par Merah que le dimanche 18 mars, à 14 heures. Selon lui, son service a transmis à la police judiciaire les éléments dont il disposait sur le suspect à 20 heures » soit la veille de l’attaque de l’école juive Ozar Hatorah, le lundi 19 mars.
Dans cette enquête qui s’annonce complexe, les policiers en charge de l’enquête ont perquisitionné mardi le domicile d’Abdelkader Merah le frère de Mohamed Merah. Situé à Auterive, à quelques kilomètres au sud de Toulouse, le domicile du frère du tueur au scooter, était bouclé par de nombreux policiers. Entendu au début du mois de septembre, Abdelkader Merah a indiqué ne pas être informé des intentions de son frère.