Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a renouvelé lundi son appel à l’Iran pour que ce pays autorise l’inspection du site nucléaire de Parchin. « Nous sommes préoccupés par le fait que les activités menées sur le site de Parchin depuis février 2012 […] auront un impact négatif sur notre capacité à procéder à une vérification efficace des installations sur place », a indiqué le Directeur général de l’AIEA, Yukiya Amano, lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, qui s’est tenue à Vienne, en Autriche.
Le programme nucléaire iranien -que Téhéran décrit comme pacifique – est une source de préoccupation pour la communauté internationale depuis la découverte, en 2003, des activités menées par ce pays depuis 18 ans en violation de ses obligations au titre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L’Iran est suspecté par certains pays de chercher à se doter de l’arme nucléaire.
Le mois dernier, alors qu’il participait à Téhéran au Sommet du mouvement des non-alignés, le Secrétaire général Ban Ki-moon a souligné l’importance de l’approche diplomatique dans la résolution de ce problème, appelant l’Iran à coopérer avec l’AIEA pour renforcer la confiance dans le caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire.
Aujourd’hui, M. Amano a indiqué qu’en dépit de l’intensification du dialogue entre l’agence qu’il dirige et l’Iran depuis le début de l’année, aucun résultat concret n’avait été obtenu jusqu’à présent.
Selon le Directeur général, l’;ran ne fait pas preuve, à l’heure actuelle, de la coopération nécessaire pour permettre à l’Agence de conclure que tous les matériaux nucléaires présents dans le pays sont utilisés à des fins strictement pacifiques.