Le débat s’annonce vif entre promoteurs des salles de shoot et opposants. Portée par la députée socialiste de Toulouse Catherine Lemorton, la proposition d’ouvrir à Toulouse des salles de shoot destinée aux consommateurs de drogues a provoqué une réaction indignée de la députée européenne UMP Christine De Veyrac. Débat déjà ancien, la mise en place de salles spéciales destinées aux héroïnomanes a rebondi après les déclarations du député Paul LeGuen qui estime nécéssaire l’ouverture de tels lieux dans toute la France. Désormais présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Catherine Lemorton a annoncé vouloir déposer une demande auprès du ministre de la santé dans les prochaines semaines.
La député européenne UMP Christine de Veyrac s’oppose à cette candidature de Toulouse pour accueillir des « salles de shoot ». « Ce projet, s’il se concrétise, développera l’image, négative, d’une ville où l’on choisit de banaliser la consommation de drogues… ce qui risque d’ailleurs, à terme, de favoriser le développement et l’usage de produits stupéfiants » explique la députée européenne de Toulouse. « La priorité me paraît au contraire devoir se situer dans une politique de prévention et de guérison des addictions, plutôt que de chercher à encadrer une pratique nuisible à la santé » a encore déclaré Christine De Veyrac.
Photo CC/DP/Psychonaught : Le traitement vise d’abord l’abstinence pour le toxicomane, grâce à un sevrage obtenu par différents moyens, avec ou sans traitement de substitution, en milieu hospitalier ou ambulatoire, avec ou sans soutien d’une psychothérapie. Ces modalités concernent essentiellement les personnes dépendantes aux opiacés jusqu’aux années 1980, où la politique change pour l’ensemble des traitements.
L’apparition du SIDA et la nécessité de lutter contre sa propagation entraînent le traitement des héroïnomanes dans le champ médical des épidémies. Les traitements de substitution par la méthadone prennent le pas sur toute autre forme de thérapie. On[Qui ?] commence à parler de politique de réduction des risques en privilégiant une approche sanitaire par notamment la distribution des seringues, l’élargissement des indications de substitution avec la méthadone, voire de la distribution contrôlée d’héroïne dans certains pays (Suisse, Angleterre, Canada) avec mise à disposition de locaux d’injection encadrés par du personnel paramédical. (avec Wikipedia)