Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé mardi qu’il était important à l’;heure actuelle de consolider le cessez-le-feu en Syrie, officiellement entré en vigueur le 12 avril.
« Le processus de cessation de la violence est très fragile et il doit donc être consolidé », a dit M. Ban lors d’un point de presse au Luxembourg, où il se trouvait en visite. « Par conséquent, cela nécessite un soutien et une coopération de toutes les parties concernées, les autorités syriennes et les forces de l’;opposition. »
S’agissant du premier groupe d’;bservateurs militaires des Nations Unies qui est arrivé dimanche soir à Damas, le chef de l’ONU a estimé que la première tâche de ces six observateurs était d’entrer en contact avec les autorités syriennes et les forces de sécurité, ainsi qu’avec l’opposition, pour s’assurer que leur mandat et leur rôle sur le terrain sont compris et soutenus par le gouvernement syrien.
Les autres membres de l’équipe avancée d’observateurs devaient arriver mardi et mercredi, a-t-il précisé. Cette équipe avancée peut compter jusqu’à 30 observateurs, comme le prévoit la résolution du Conseil de sécurité.
« Le gouvernement syrien a la responsabilité de garantir la liberté d’;accès et la liberté de mouvement de ces observateurs à travers le pays », a dit Ban Ki-moon. « Ils doivent être autorisés à se déplacer librement partout où ils peuvent observer la cessation de la violence. »
Le Secrétaire général de l’ONU a dit qu’il présenterait mercredi 18 avril une proposition formelle au Conseil de sécurité sur une Mission de supervision des Nations Unies en Syrie. Le Conseil de sécurité devrait adopter une résolution pour autoriser le déploiement de cette Mission.
Dans le domaine humanitaire, Ban Ki-moon a rappelé qu’un million de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire. « Il est de la responsabilité des autorités syriennes de protéger la liberté et la sécurité des travailleurs humanitaires dont l’impartialité et l’indépendance doivent être respectées », a-t-il dit.
« Nous n’envisageons pas de protection militaire des Nations Unies actuellement. Les équipes humanitaires doivent voir leur liberté de mouvement garantie par les autorités syriennes », a-t-il ajouté.