Le tueur casqué qui a tué trois militaires le jeudi 11 mars dernier à Montauban est aujourd’hui l’homme le plus recherché de France selon le Figaro. Ce matin : nouveau drame. Les médias distribuent au compte gouttes les informations sur la fusillade qui a eu lieu aux environs de 8 heures du matin devant une école de confession juive à Toulouse. Mais les témoins parlent d’un homme casqué qui a fait feu sur un point de ramassage scolaire. Après avoir fait 3 morts (1 adulte et deux enfants), le tueur a pris la fuite sur un scooter noir. Les enquêteurs auraient déjà mis en évidence que les calibres utilisés étaient les mêmes que ceux retrouvés sur la scène de crime lors de la fusillade de 11 mars. Même si la police a montré que les deux affaires montraient certaines similitudes, elle se refuse encore de lier les deux affaires. Claude Guéant, Nicolas Sarkozy et François Hollande sont attendus à Toulouse en fin d’après-midi.
Autre affaire troublante
Dimanche soir, 3 jours après le drame du 11 mars, nouvelle affaire : la région toulousaine et les cyberpoliciers de la PJ de Nanterre s’activent à retrouver le fugitif. Ils tentent de remonter la piste d’un tueur via ses échanges Internet avec l’une des victimes. Le Figaro relate que le maréchal des logis chef Imad Ibn-Ziate cherchait à vendre sa moto et avait laissé une annonce sur le site Le Bon Coin. Peu de temps après, il est contacté par un internaute pour un rendez-vous avant une possible transaction. Le jeune sous-officier a été assassiné à côté de sa moto sur le lieu du rendez-vous. Quelques minutes plus tard, un motard aurait été vu circulant à vive allure sur la départementale en direction de la commune de Corbarieu. Une sombre affaire qui pourrait être elle aussi relitée aux meurtres du 11 mars. La consultation de l’annonce sur Internet laisse des traces d’une adresse IP conduisant au point de connexion de l’ordinateur utilisé par le tueur. Depuis, plus de traces de ce fugitif. L’homme porterait une tenue sombre avec un casque noir. Certains témoins parleraient d’une trace au visage comme une cicatrice ou un tatouage. Même si les médias, dont BFMtv, martèle que des similitudes existent sur ces trois affaires qui ont eu lieu en moins d’une semaine, la police rappelle qu’il est prématuré d’établir des liens.
Elodie Hernandez