La deuxième attaque de soldats parachutistes à Montauban jeudi a provoqué la mort de deux d’entre eux. Le 3e, grièvement blessé, est vendredi entre la vie et la mort. Dimanche, à Toulouse, un autre parachutiste, cette fois ci du 1er Régiment du Train Parachutiste, avait lui aussi été assassiné. Pour l’heure, le ou les auteurs de ces attaques n’ont pas été identifiés. L’enquête de ces deux attaques a été confiée au SRPJ de Toulouse qui mène l’enquête.
Toutes les pistes seraient suivies indiquaient jeudi soir les autorités. Cependant, nul ne peut nier les troublantes coïncidences de ces deux actes réalisés de manière particulièrement efficace. Avec un mode opératoire similaire. Dimanche et jeudi, un homme casqué en scooter a tiré puis s’est enfui, toujours en scooter. Plus de 15 douilles auraient été retrouvée jeudi sur les lieux de l’attaque. Dimanche le parachutiste assassiné dans le quartier de la Cité de l’Espace n’était pas habillé en uniforme mais en civil.
Des attaques audacieuses.
En plein jour, devant de nombreux témoins, un homme n’a pas hésité à tirer sur des soldats d’élite. A Montauban, jeudi, l’attaque s’est déroulée à quelques mètres de la caserne où se trouve stationné le 17e régiment du génie parachutiste. La préméditation ne semble pas faire de doute, tant les tirs ont été meurtriers et la fuite parfaitement maîtrisée. Pour l’heure cependant nulle revendication n’a été formulée.
Dès lors, quelles pistes ? Le drame familial paraît exclu au vu des éléments distillés au public. Et la thèse de l’acte terroriste paraît à ce stade la plus indiquée tant ces assassinats semblent minutieusement préparés.
Sans surprise, la vigilance a été renforcée dans toutes les villes de garnison. La région Midi Pyrénées, accueille de nombreux régiments de la 11e brigade parachutiste. A Pamiers, Tarbes, Toulouse, Montauban ou Castres. Il y a fort à parier que la sécurité militaire DPSD est elle aussi sur les dents dans la crainte d’une nouvelle attaque.
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