Ce lundi 5 mars Chantal Jouanno, sénatrice UMP, a rendu un rapport sur l’hypersexualisation des enfants. A l’origine de ce projet : Une parution polémique dans un numéro de Vogue de 2010 d’une fillette dans des positions suggestives.
Selon le Nouvel Observateur « le texte suggère une série de recommandations, comme la mise en place d’une charte de l’enfant ou encore l’interdiction des concours de mini-miss ». Le texte propose aussi d’interdire les soutiens-gorges ampliformes pour petites filles, à l’instar de la Grande-Bretagne. Là-bas, les consommateurs ont la possibilité de signaler sur un site internet tous les produits qu’ils jugent inappropriés aux enfants.
Des raisons markeeting
Pour certains, la question est mal posée, et il ne faudrait pas diaboliser le comportements de ces petites filles. La Dépêche rapporte les propos de Michel Fize, sociologue au CNRS et auteur de « Les nouvelles adolescentes ». Il préfère ainsi parler d ‘hyperféminisation pour parler d’enfants qui n’auraient pas encore la notion de séduction. Vouloir ressembler à maman est donc normal dans le développement d’une enfant, mais le sociologue admet tout de même une tentative mercantile de la société « tout sexualiser pour vendre plus ». Michel Fize pense qu’ on a raison de vouloir répondre à la demande de ses consommatrices mais à qu’il ne faut pas « tout mélanger ».
Elodie Hernandez