« Le capitaine d’un navire» une métaphore utilisée lors de l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy. Plus que cela, les comparaisons entre la situation de la France dans la crise mondiale et celle d’un bateau en pleine tempête sont omniprésentes selon Slate.fr.
Les capitaines de bateau
Les « candidats à la capitainerie » redoublent d’ingéniosité. Ainsi, François Bayrou s’est emparé de la formule de Nicolas Sarkozy pour le discréditer. «Quand le capitaine a mené le bateau sur un récif, on dit qu’il faut un changement» a rétorqué le président du Modem.
Ce n’est pas une première. Le chef de l’Etat a longtemps été comparé au capitaine du Titanic. Une allusion faite par Alain Juppé au président. «Tu ne serais pas réélu. Ai-je intérêt à monter sur le Titanic?» Aujourd’hui, l’homme est ministre. Et son discours a bien changé. «On a évité les icebergs. Maintenant que je suis sur le bateau, je me rends compte qu’il y a un capitaine.» a-t-il déclaré.
La naufrage politique ?
En janvier dernier, François Hollande avait également été comparé au « capitaine du Concordia ». «Il y a des capitaines qui frôlent trop les côtes et qui conduisent leurs bateaux sur les récifs. Je trouve que François Hollande côtoie et tutoie les déficits publics avec beaucoup de complaisance.» avait signalé Gerard Longuet. A gauche, les railleries vont bon train. « Pourquoi choisir, pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande? » a questionné Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche.
Sans parler de la péniche de Marine Le Pen ou d’Eva Joly qui « descend de son drakar ». Tout un programme pour monter à bord du bateau Elysée.