Vent de fronde au Parlement européen. Rachida Dati, Christine de Veyrac et Damien Abad, Députés européens UMP -Parti Populaire- critiquent ouvertement le président de la commission européenne Barroso, pourtant membre, lui aussi du Parti Populaire européen. Ces députés viennent de « saluer l’adoption aujourd’hui au Parlement européen d’une résolution sur l’avenir du « programme européen de surveillance de la Terre« . Un camouflet pour le gouvernement conservateur de la Commission. Infligé par les propres membres de sa majorité politique.
« Le Parlement européen s’est de nouveau mobilisé aujourd’hui en s’exprimant très clairement contre la volonté de la Commission européenne d’exclure GMES du budget européen. » indique ainsi la député européenne de Toulouse Christine de Veyrac qui précise que « Dans un contexte de crise et d’efforts budgétaires importants, la Commission souhaite se débarrasser de ce programme en faisant peser son financement de manière indécente sur les Etats. Alors que GMES est un symbole de l’Europe des projets, levier de la croissance, celle à laquelle nos concitoyens croient! »
« Que le Président Barroso vienne dans nos régions expliquer pourquoi la Commission se désengage! » menace même celle qui fut l’une des soutiens de Barroso lors de sa réélection.
« Après ce vote, nous resterons entièrement mobilisés pour faire fléchir la Commission européenne. En effet, c’est la compétitivité de nos entreprises et de nos emplois qui est en jeu! GMES doit rester un projet européen! » ont conclu les députés européens frondeurs.