La campagne s’axe sur le logement. Selon Slate.fr, il représente « la terre promise électorale ». En effet, les candidats à la présidentielle multiplient les promesses en sa faveur. Et ils ont commencé par signer le «contrat social pour une nouvelle politique du logement» proposé par la Fondation abbé Pierre. Ainsi, ils doivent suivre l’objectif fixé à 500.000 logements construits chaque annéen, dont 150.000 très sociaux.
Des mesures miraculeuses ?
«Alléluia, nous sommes sauvés! » ironise l’auteur de l’article. En effet, la question du logement reste trop complexe « pour être réduite à de grands objectifs quantitatifs ». Mais la requête émise par la fondation abbé Pierre, c’est bien plus que de nouveaux logements. Elle concerne également la situation « de ceux qui n’ont pas de travail, pas de revenus suffisants et sombrent dans la pauvreté ». Car ce sont ceux qui souffrent le plus de la situation. Des logements sociaux oui. Mais à condition qu’il y ait des logements pour les classes moyennes. « La plupart de ces gens restent là parce qu’ils ne peuvent faire autrement. » ajoute l’auteur. Ils ne peuvent pas accéder à la propriété.
Des « effets d’annonce »
Plus que cela, les mesures en faveur du logement sont des « effets d’annonce ». Ce sont les maires qui doivent donner leur accord, tout en respectant le COS ( coefficient d’occupation des sols). Ainsi, la question du logement est « une politique qui ne peut être menée qu’en utilisant toute une gamme d’instruments législatifs et fiscaux s’intégrant dans la politique d’ensemble de l’Etat et avec une vision à long terme. » ajoute Slate.fr. Ces « annonces » ont au moins un avantage : elles créent une réelle prise de conscience sur la crise du logement.