Le président du Conseil général de l’Ariège et ancien député Augustin Bonrepaux n’a pas sa langue dans sa poche. A l’approche du scrutin présidentiel, il vient de lancer une violente charge contre l’UMP et Nicolas Sarkozy.
« A l’occasion de son intervention télévisée le 29 janvier dernier, le candidat, encore Président de la République, Nicolas Sarkozy a dit vouloir éviter « une campagne électorale de caniveau ». A lire le dernier communiqué de presse de l’UMP, c’est raté. Ses troupes s’attaquent désormais aux poubelles » commente Bonrepaux.
« Qui d’ailleurs en aurait douté ? Assisté de ses supplétifs, Gauche Moderne et parti Radical, un œil rivé sur les électeurs du Front National, l’UMP désemparée n’a plus que cette stratégie pour tenter de faire oublier aux Françaises et aux Français les frasques, l’agitation stérile et l’échec le plus total des cinq années écoulées. Personne n’est dupe. Le temps du bilan est venu et aucune bassesse ne pourra l’empêcher » indique encore le président du Conseil général.
Et de revenir sur les promesses du candidat Sarkozy en 2007. « Quel est le résultat du « travailler plus pour gagner plus » ? Une diminution régulière du pouvoir d’achat de la très grande majorité des Français, et une augmentation sans précédent du chômage et de la précarité. Quel est le résultat du « bouclier fiscal » ? 30 millions d’euros supplémentaires chaque année pour Mme Bettencourt, avec la gratitude que l’on sait pour l’UMP. La liste calamiteuse est bien loin d’être exhaustive pour un candidat en campagne dissimulée, qui ne convainc plus personne après ses sorties médiatiques. Il a beau dire que tout cela est la faute de la crise mondiale, le peuple de France comprend désormais que cette crise serait moins dure sans Nicolas Sarkozy et avec un autre Gouvernement. Durant sa campagne électorale de 2007, le candidat de l’UMP avait dit vouloir aller chercher la croissance avec les dents. Il pensait déjà sans doute au futur festin qu’il savourerait au restaurant « Le Fouquet’s » entourés de ses amis très fortunés…’