Nicolas Hulot sort du silence. C’est le revenant de ce mercredi 8 février. Six mois après avoir échoué lors de la primaire d’EELV, le candidat malheureux s’est confié au Monde.
« J’ai changé de vie. J’ai vécu un moment difficile après l’échec, mais je suis sans amertume ». Le héros d’Ushuaia apparaît plus serein que jamais. Il revient sur son parcours politique. Et notamment sur ses échecs. « Je n’aurais pas dû me laisser intimider » ajoute-t-il. Nicolas Hulot fait ici référence ici à « l’hypothèse soulevée de se rapprocher de Jean-Louis Borloo » analyse l’article d’Europe1.
Une parole non-partisane
Aujourd’hui, l’homme regarde avec distance la présidentielle. Même s’il espère que les candidats mettront l’écologie au coeur des débats, il préfère se consacrer à sa fondation. « Etre président de ma fondation m’interdit tout soutien politique » avoue-t-il. Tout au long de l’interview, Nicolas Hulot dit avoir tourné la page politique. Ainsi, il pense que sa « parole sera d’autant plus forte, d’autant plus audible qu’elle sera non partisane ».