L’austérité n’est plus l’unique arme de l’Europe. La Cour des comptes en préconise aussi une cure ce mercredi. Le monde.fr titre « l’Etat rappelé à l’urgence de réduire la dette ». La dette publique de la France est de 1 700 milliards d’euros. Ce « qui la prive de marge de manœuvre budgétaire et pèse sur sa croissance. » a expliqué Didier Migaud.
Le président de la cour des comptes a présenté le rapport public annuel pour 2012 ce matin. Selon les écrits,beaucoup de mesures sont attendues en 2013 et 2014. Ainsi, il a insisté sur la nécessité de conduire l’effort de redressement dans toutes les entités publiques, à savoir l’état, la sécurité sociale et les collectivités territoriales. De même, la cour des comptes invite l’état à réduire, voire supprimer les dépenses inefficaces.
Un déficit structurel
« Notre pays est entré dans la crise avec un déficit structurel qui était déjà de 3,7 % du PIB en 2007, comme un marathonien entrerait dans sa course lesté d’un sac de pierres », rapporte M. Migaud. La Cour des comptes rappelle les risques que peut engendrer la dette publique. En effet, si elle « devait se maintenir en l’état, la dette publique pourrait atteindre 100 % du PIB en 2015 ou 2016, et 113 % à 122 % en 2020 « .
Il invite donc le gouvernement à « établir dès maintenant un programme détaillé, crédible, fondé sur des hypothèses réalistes ». Des pronostics sont sortis ce matin. La dette publique de la France devrait gonfler davantage que prévu, à 89,1 % du PIB en 2012 contre 88,3 % attendus jusqu’ici, et atteindra un pic à 89,3 % en 2013.