Relancer le débat sur l’engorgement du périphérique toulousain. C’est le souhait du groupe « le grand Toulouse ensemble ». Ce jeudi 9 février, il déposera un voeu lors du conseil de la communauté urbaine. Son but ? Lever le tabou sur le « contournement du trafic ». « C’est un vrai sujet qui pèse sur le quotidien des toulousains » reconnaît Jean-Luc Moudenc.
Pour une étude sur l’encombrement du trafic
« Nous souhaitons avant tout qu’une étude soit amorcée » explique Jean-Luc Moudenc, élu UMP toulousain. Le constat du groupe fait état de deux phénomènes. Toulouse est l’agglomération française qui crée le plus d’emplois. Et également celle qui connaît la plus forte progression démographique. Depuis plusieurs années, l’agglomération compte 19 000 habitants supplémentaires chaque année. « Alors que la ville atteint un record démographique, on n’étudie pas de solution pour améliorer la fluidité du trafic automobile » regrette Jean-Luc Moudenc.
Des hypothèses abordées
Le groupe « le grand Toulouse ensemble » souhaite que deux solutions soient étudiées. Un deuxième anneau de rocade pourrait capter le trafic de transit ( origine et destination en dehors de la zone locale) et d’échange (de l’intérieur de la zone locale à la zone d’échange). « Il se trouvera au delà de l’urbanisation, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Toulouse » indique l’élu. Parallèlement, le voeu propose d’adjoindre des infrastructures routières, à savoir un bus sur les côtés du périphérique existant et un train en parallèle du second anneau de rocade. « Mais nous n’écartons aucune alternatives » insiste Jean-Luc Moudenc. Toutes les solutions sont bienvenues pour atténuer la congestion du trafic.
Toulouse et ses travaux
Les études passées ont prouvé que 30000 véhicules pourrait ainsi être détournés. Aujourd’hui, de nombreux travaux gênent le trafic automobile de la ville rose. En effet, l’axe de St Michel sera dès la semaine prochaine bouché. Tout comme les rues Gambetta et Pargaminières, fortement empruntées pour accéder au sein du centre ville.
Le projet était passé aux oubliettes lors du mandat de Pierre Cohen. Et l’Etat ne peut financer de telles infrastructures qu’avec le support des collectivités territoriales. Jean-Luc Moudenc veut relancer le débat sur la rocade. » Il faut arrêter de faire la politique de l’autruche » ajoute-t-il. Des projets similaires sont en cours d’exécution à Avignon, Dijon, Strasbourg, Marseille et Montpellier.