Après trois jours de procès à huis clos à la cour d’assises de Haute Garonne, le verdict a été rendu vendredi soir. Jean-Luc C., accusé du viol de quatre mineures de moins de 15 ans, écope d’une peine de 18 ans d’enfermement. L’avocat général avait quant à lui, requis 15 ans de réclusion criminelle à l’encontre du prévenu. Suite à cette période d’enfermement, Jean-Luc C. devra respecter le suivi socio-judiciaire d’une durée de 5 ans.
Reconnu coupable
Le délibéré a reconnu la culpabilité de Jean-Luc C.. Tout comme les circonstances aggravantes de minorité. En effet, le condamné était accusé d’avoir agressé sexuellement quatre jeunes filles de 8 à 11 ans au moment des faits. Ceux-ci se sont déroulés entre 2007 et 2008 dans le quartier du Mirail. Ce « prédateur » comme l’ont nommé plusieurs témoins de la partie civile, aurait abusé des jeunes filles en se faisant passé pour un éducateur.
Le prévenu clame son innocence
Tout au long du procès, Jean-Luc C. a crié son innocence. Et nié tous les chefs d’accusation. « Il part du principe que c’est un complot » ajoute un avocat de la partie civile. Cette attitude « psycho-rigide » a pu irrité les jurés. C’est du moins la théorie qu’évoque des avocats.
Jean-Luc C., qui conteste sa culpabilité, dispose d’un délai de 10 jours pour faire appel de la décision de la cour d’assises.