Neufs membres de Greenpeace sont sur le banc des accusés du tribunal correctionnel de Troyes. Depuis ce matin, ils sont jugés pour « violation de locaux professionnels et dégradations en réunions », explique le nouvelobs.com. En décembre dernier, ces militants s’étaient introduits au sein des centrales nucléaires de Nogent-sur-Seine et Cruas.
La citoyenneté soutenue
Ce matin, ils ont été accueillis comme des héros par d’autres membres de Greenpeace. L’article du nouvelobs.com décrit leur arrivée au tribunal. Des « bravo » et des « merci » étaient scandés par des dizaines de militants . Une banderole proclamait « la citoyenneté n’est pas un crime ».
Dénoncer les failles de la sécurité nucléaire
Leur intrusion avait un but précis : révéler les failles de la sécurité des installations nucléaires. Aujourd’hui, ils encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. « Bien au-delà des peines normalement prévues pour une intrusion sur un site nucléaire » regrette Me Alexandre Faro, l’avocat de l’association Greenpeace. D’autant plus que leur action a eu un réel impact. Suite à ces intrusions, François Fillon a réclamé un audit sur la sécurité des centrales.