Dans un contexte de crise économique aggravé par la récente dégradation de la note de la France par l’agence de notation Standard and Poor’s, Nicolas Sarkozy reçoit mercredi les partenaires sociaux pour un sommet social. Et politique à moins de 100 jours de l’élection présidentielle. Déficit public, déficit commercial et chômage de masse : comment réduire la fracture sociale qui plombe l’économie française ?
Dans son discours introductif, Nicolas Sarkozy a posé plusieurs pistes de négociations. Des solutions qui devraient faire l’objet, avec ou sans l’accord des syndicats, de projets de loi dans les prochains jours. Comme l’a expliqué le Premier ministre François Fillon au sujet de la réforme du financement de la sécurité sociale et de la probable hausse de la TVA.
En attendant, à l’Elysée, le chef de l’Etat a indiqué vouloir discuter sur :
1- « Il y a le sujet du coût du travail. Bien entendu, il ne s’agit pas de se comparer avec les Chinois ou les Indiens. La question c’est bien celle de notre évolution comparée à celle de nos partenaires européens, et notre principal concurrent sur le marché européen et mondial, l’Allemagne« .
2- « le fonctionnement de notre marché de l’emploi et le logement »
3- « Le recours à l’activité partielle »
4- la taxe sur les transactions financières.