Xavier Bertrand aggrave-t-il le sort des personnes dotées de prothèses mammaires PIP ? C’est ce que semble affirmer Jean Claude Mas, le fondateur de l’entreprise PIP (Poly Implant Prothèse) ce mercredi. L’homme accuse le ministre de la santé d’« avoir pris une décision criminelle en recommandant l’explantation pour les femmes munies des prothèses en question » explique le site du Parisien.fr.
L’homme a été conforté en apprenant que le gel utilisé dans ses prothèses n’était pas nocif. Aujourd’hui, il exige qu’un scientifique prenne une décision sur l’affaire. Et s’emporte : «Le ministre nous met 500.000 patientes sur le dos avec ses déclarations intempestives alors qu’il n’a pas la compétence. Pourtant il a des gens autour de lui pour le conseiller. » L’affaire PIP sera jugé d’ici fin 2012 pour « tromperie aggravée ».