« De la même manière qu’il l’avait fait en 2009 pour répondre aux conséquences de la crise des « subprimes » aux Etats-Unis, le Président de la République a légitimement convié les partenaires sociaux à s’exprimer sur les mesures concrètes pouvant être prises pour anticiper les conséquences de l’effondrement des marchés financiers sur le chômage dans notre pays » a indiqué Marc-Philippe Daubresse, Secrétaire général adjoint de l’UMP. Ce dernier, au nom de l’UMP a pointé « un exercice de vérité important permettant de partager un diagnostic avec les partenaires sociaux et d’examiner les pistes d’action conjoncturelles et structurelles pour s’adapter au nouvel état du monde après avoir traversé la crise financière la plus violente de notre histoire, car il y a urgence« .
« On peut se réjouir des convergences qui ont été trouvées avec les partenaires sociaux en particulier pour lancer sans tarder des mesures d’urgence pour protéger l’emploi » a ainsi souligné le responsable du parti présidentiel. Et de citer : « la mise en oeuvre d’un plan massif d’activité partielle » ; « la mise à disposition pour les demandeurs d’emploi d’un vrai plan partagé entre Pôle Emploi, qui bénéficiera de 1000 postes supplémentaires » ; « les mesures préconisées pour améliorer la production de logements neufs avec un impact direct sur l’emploi pour permettre à des travailleurs à temps partiel ou en CDD de trouver plus rapidement un logement sans lequel ils n’auraient pas d’emploi« .
Seul hic soulevé par Marc Philippe Daubresse : le financement de la protection sociale de notre pays, « afin qu’il soit plus juste, qu’il prévienne les délocalisations, et qu’il ne repose pas, comme c’est le cas actuellement, uniquement sur les salaires et les entreprises » a conclu le porte parole de l’UMP.