Le social est au cœur des intérêts ce mercredi 18 janvier. Nicolas Sarkozy rencontre les syndicats lors du Sommet social. Le but ? Trouver des solutions à l’aggravation du chômage. Le Point.fr nous livre minute par minute l’avancée des discussions.
Malgré « la situation économique périlleuse », Nicolas Sarkozy relativise les chiffres du chômage. Ainsi, il met en valeur le dynamisme de la population active. Ou encore la revalorisation du travail des seniors. « 520 000 seniors supplémentaires (55-64 ans) ont un emploi depuis cinq ans » a t-il ajouté.
DESACCORDS SUR LA TVA SOCIALE
Une pomme de discorde subsiste pourtant entre les partenaires sociaux et le gouvernement : la TVA sociale. Seul le patronat y est favorable. Et sous certaines conditions. Accompagné de l’ancien président du Sénat Gérard Larcher et de Jean-Louis Borloo, Nicolas Sarkozy va devoir redoubler d’efforts pour faire passer cette mesure. Pour cela, il prend soin de ne pas mentionner son nom. Une manière pour lui de ne pas se mettre à dos les syndicats. Ainsi, le président préfère expliquer « qu’il convient d’aller vers une diversification accrue des sources de financements ».
CONCENSUS DIFFICILE
Le site Marianne2.fr insiste, quant à lui, sur la difficulté de trouver un consensus. Et cela même entre les différents représentants syndicaux. D’ores et déjà, « Bernard Thibault n’a pas hésité à reprocher une « passivité coupable » à François Chérèque ». Une désunion qui risque d’entraver le bon fonctionnement du sommet social. Toutefois, les syndicats s’entendent sur l’extension du chômage partiel et sur une formation accrue des chômeurs.
Le discussions se poursuivent dans le climat particulier des échéances électorales. Nicolas Sarkozy ne veut pas que son mandat soit synonyme d’attentisme. « Ce serait donner raison à tous ceux qui jouent sur l’impuissance du politique et du syndicalisme pour prospérer ».