L’avocat Benoit Candon vient de déposer un recours devant le tribunal administratif de Marseille pour faire abolir la pratique dite du « fini-parti ». Une habitude qui permet aux éboueurs de quitter leur travail dès que leur tournée de ramassage des ordures est achevée. Ceux-ci se prendraient pour « des pilotes des 24 heures du Mans » au moment de rentrer au dépôt, précise le sénateur-maire, Jean-Claude Gaudin. Mais ce n’est pas le seul souci, l’illégalité se situerait au niveau du temps de travail. Une enquête de 2007 de la chambre régionale des comptes a montré qu’au lieu de la durée obligatoire de 7 heures, les éboueurs ne travaillaient que 3 heures au quotidien.
Angie KOSLOWSKI
Je voudrais savoir combien de fois le salaire des éboueurs ce monsieur Benoît Candon gagne par mois .Cela m’intéresserait beaucoup .Et je voudrais savoir combien de jours ou d’heures de travail ce monsieur Benoît Candon tiendrait en étant éboueur: allez , je lui donne deux heures avant d’appeler sa mère au secours . A Marseille il faudrait d’abord interdire toute ordure déposée hors des poubelles avec de très fortes amendes aux contrevenants.Ce n’est pas le travail des éboueurs de ramasser par terre des montagnes détritus jetés en vrac toute la journée .
Les contribuables ou les usagers selon si le service fait l’objet d’une taxe ou d’une redevance, sont fondés à faire valoir un préjudice.
A défaut d’une décision explicite il y a une décision implicite qui relève de l’abus de pouvoir.
Et la « pénibilité » est à relativiser. Aujourd’hui les éboueurs ne portent plus les poubelles qui sont sur roulettes et sont manutentionnées avec des systèmes hydrauliques.
D’ailleurs si le travail est si pénible comment se fait il qu’il soit fait aussi rapidement ? les éboueurs marseillais préparent ils les jeux olympiques ?