Le Parti Pirate désormais bien implanté dans le nord de l’Europe avec, notamment, des élus dans la région de Berlin s’est récemment installé à Toulouse. Une section de ce parti pas-comme-les-autres a ouvert ses portes dans la ville rose pour, par exemple, porter un Internet libre et non contrôlé par les Etats.
La première pique portée par cette section locale vise le sénateur socialiste de Haute Garonne Jean Jacques Mirassou. Ce dernier, lors d’une question posée au gouvernement s’interrogeait sur un certains nombres d’abus commis sur internet. L’ancien leader de l’opposition municipale à Philippe Douste Blazy évoquait notamment le problème de « l’impunité des attaques diffamatoires qui s’exercent sur les réseaux sociaux ». Le sénateur proche de François Hollande affirmait plus loin dans sa question au ministre de la justice que les représentants du Ministère Public n’intervenaient finalement qu’assez peu dans ce genre de litiges, laissant entendre que le classement sans suite, de plaintes pour diffamation ou injure était fréquent.
Une sortie vivement critiquée par la section toulousaine du Parti pirate qui accuse le sénateur de Toulouse de propager « le mythe « Internet est une zone de non-droit » » et de favoriser ainsi l’idée d’un contrôle plus poussé du réseau Web.
Après avoir rappelé que la loi de 1881 sur la liberté de la presse, de jurisprudence constante, s’applique sur Internet, la section locale du Parti pirate estime cependant « qu’une campagne de communication pour rappeler que le droit s’applique partout (en prenant l’exemple de la calomnie) est nécessaire, mener une campagne d’information est vital« .
Photo Toulouse7.com