« En passant la TVA de 5,5% à 7% sur les médicaments non remboursables, la majorité présidentielle s’attaque une nouvelle fois aux populations les plus en difficulté » estime la députée de Toulouse Catherine Lemorton.
« Avec cette décision, la majorité UMP met aussi le pharmacien, acteur de santé publique, devant un choix difficile : soit réduire sa marge pour ne pas augmenter le prix des médicaments conseil et ainsi ne pas pénaliser le patient, soit répercuter cette augmentation ce qui aura pour effet de restreindre l’accès à l’automédication au moment où le Gouvernement décide des vagues de déremboursement » commente la députée socialiste de Toulouse.
« S’il est difficile, à l’heure actuelle, de mesurer la portée réelle de cette augmentation, on peut toutefois considérer que la répercuter sur le prix public risque d’être mal compris par les patients et d’exclure encore d’avantage l’accès aux soins des plus défavorisés dont le nombre ne cesse de s’accroitre. La TVA étant l’impôt le plus injuste, l’égalité existe-t-elle encore dans notre pays ? » s’est interrogée la députée Catherine Lemorton.