Plus de 20 ans après l’accident de Tchernobyl, celui de Fukushima a frappé les consciences. Malgré des mesures de sûreté nucléaire présentées comme les plus efficace au monde, les autorités japonaise n’ont pu empêcher l’accident. Les effets du Tsunami ont remis à plat toutes les scénario de crise. Plusieurs pays ont immédiatement modifié leurs plans nucléaires. En Allemagne, le chancelière Angela Merkel a acté une sortie progressive du nucléaire.
En France, le sujet au coeur des préoccupations du projet politique des écologistes. Lesquels se prononcent pour une sortie définitive. Couac, la filière nucléaire constitue l’un des meilleurs savoir faire français. Parfois exporté pour des contrats qui se chiffrent en milliards d’euros. Et sur un plan stratégique, la France produit son électricité via son parc nucléaire.
Mais Fukushima a modifié la perception du risque nucléaire. Le Parti socialiste s’est emparé du sujet. Lors des primaires pour l’élection présidentielle, les candidats ont longuement débattu publiquement sur le sujet. François Hollande, finalement désigné s’est prononcé pour une baisse importante de la production nucléaire. Dans un second temps, les négociations politiques avec les Verts ont remis le dossier sur le devant de la scène.
Photo CC/Clicgauche : la centrale nucléaire de Golfech sur la Garonne