A l`occasion de la Journée mondiale de la pneumonie, l`Organisation mondiale de la santé (OMS)a rappelé qu’environ 1,4 million d`enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de pneumonie, soit davantage que le nombre d`enfants victimes du sida, du paludisme et de la rougeole réunis.
La pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Ceux ci sont constitués d`alvéoles qui se remplissent d`air quand une personne en bonne santé respire. En cas de pneumonie, les alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l`absorption d`oxygène, souligne l`OMS.
La pneumonie peut être provoquée par des virus, des bactéries ou des champignons. La prévention est possible grâce à la vaccination, un état nutritionnel satisfaisant et une amélioration des facteurs environnementaux. On peut traiter les pneumonies avec des antibiotiques.
La pneumonie est la première cause de mortalité dans le monde chez l`enfant et la Journée mondiale de la pneumonie a pour but de sensibiliser à la pneumonie en tant que problème de santé publique et de contribuer à la prévention de millions de décès évitables d`enfants qui surviennent chaque année.
La Journée est organisée par la Coalition mondiale contre la pneumonie de l`enfant, un réseau d`organisations internationales, gouvernementales, non gouvernementales, communautaires, d`instituts de recherche et d`établissements universitaires, de fondations et de personnes.
La pneumonie affecte les enfants et les familles partout dans le monde, mais sa prévalence est la plus forte en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
La recherche a montré que la prévention et un traitement efficace de la pneumonie pouvaient éviter un million de décès d`enfants par an. À lui seul, le traitement permettrait de sauver 600.000 enfants.
À l`échelle mondiale, on estime que le traitement antibiotique de tous les enfants atteints reviendrait à environ 600 millions de dollars. Le traitement des pneumonies en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, où l`on recense 85% des décès, coûterait un tiers de cette somme, soit environ 200 millions de dollars. Cette dépense englobe le prix des antibiotiques eux mêmes et le coût de la formation des agents de santé, qui renforce le système de santé dans son ensemble.