La répression du gouvernement syrien contre l’opposition a jusqu’à présent fait plus de 3.500 morts dans le pays, a indiqué mardi une porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Ravina Shamdasani.
Depuis que la Syrie a signé un plan de paix préparé par la Ligue des Etats arabea la semaine dernière, plus de 60 personnes auraient été tuées par les forces armées ou de sécurité, dont au moins 19 pendant la seule journée de dimanche lors de la célébration de la fête musulmane de l’Aïd el Adha.
Alors que le gouvernement avait annoncé samedi la libération de 553 prisonniers à l’occasion de l’Aïd, des dizaines de milliers demeurent incarcérés et des dizaines sont arrêtés de façon arbitraire quotidiennement. Les forces armées continuent d’utiliser leurs chars et autres armes lourdes pour attaquer des zones résidentielles dans la ville de Homs.
« La situation dans le quartier de Baba Amr est particulièrement épouvantable. Selon les informations du HCDH, le quartier est assiégé depuis sept jours et les habitants sont privés de nourriture, d’eau et de médicaments. Nous sommes profondément préoccupés par la situation et par le fait que le gouvernement syrien ne suit pas les appels de la communauté internationale à mettre fin aux effusions de sang », a dit Mme Shamdasani.