Le festival Jardins synthétiques a été inauguré hier soir, jeudi 13 octobre, et dure jusqu’à dimanche soir au musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse. L’accès au musée est temporairement gratuit, aussi, il faut absolument venir observer cette incursion de l’art contemporain dans l’art antique.
Quelles curiosités que ces éléments d’architecture délicatement déposés au creux de la bouche des masques de théâtre en marbre de la villa de Chiragan !
La ville a envahi les allées du musée, urbanisant les portraits des empereurs romains, qui semblent s’étonner d’autant de matières, de couleurs, et qui s’embellissent des lumières changeantes qui coulent sur eux.
Incroyable : la mosaïque Dôto voit ses tesselles s’illuminer, cheminer, se rejoindre, dans un ballet de points lumineux qui finissent par transformer le personnage féminin en une madone transfigurée.
Les artistes du festival sont nombreux et leur créativité transporte le visiteur dans un mélange de luminosités et d’échanges entre le passé et le présent.
Le musée Saint-Raymond provoque et étonne en accueillant ces artistes et en laissant les œuvres s’associer à l’originalité et le décalage.
La prochaine exposition temporaire, L’image et le pouvoir, à partir du 19 novembre, saura elle aussi accrocher un public en quête de nouveauté.
Photo Toulouse7.com