Dans un communiqué de presse, le politologue et désormais porte parole de l’UMP 31, Pierre Esplugas a réagi à ce premier tour des primaires citoyennes. « Si l’organisation d’élections primaires par le Parti socialiste ce dimanche 9 octobre constitue sans doute une innovation notable sous la Vème République, ce type d’élections soulève encore un certain nombre d’équivoques » explique t il.
« De quelle manière la majorité parlementaire et les partis autres que le PS et le PRG pourront-ils récupérer le temps de parole et d’antenne exorbitant dont ces deux formations ont pu bénéficier dans les médias ? Les dépenses engendrées par l’organisation de ces élections ne devraient-elles pas être imputées sur le compte de campagne du candidat désigné dès l’instant où il s’agit bien des dépenses engagées en vue d’obtenir la promotion d’un candidat à l’élection présidentielle ? Quelles sont les garanties mises en oeuvre par le Parti socialiste pour détruire les listes d’émargement, ne pas ficher les électeurs et respecter le secret du vote ? » s’interroge Pierre Esplugas, désormais proche de Jean Luc Moudenc.
« Ce que vient de faire le PS n’exonère sans doute pas l’UMP d’une réflexion pour l’élection présidentielle de 2017, il n’en reste pas moins que le rassemblement au sein de la Gauche est loin d’être une évidence comme en témoigne l’absence du député-maire de Toulouse, Pierre Cohen, soutien de Martine Aubry, au meeting de François Hollande à Toulouse jeudi dernier » a encore commenté Pierre Esplugas au nom de l’UMP 31.
Avis entièrement partagé avec vous, une primaire est nécessaire à Toulouse pour 2014 à Toulouse !
Puisque Pierre Esplugas fait une bonne analyse de cet évènement que constitue la primaire socialiste, il me semble qu’il devrait faire des propositions au sein de son propre camp et de ses alliés actuels ou anciens.
Pour désigner la tête de liste de l’union que nous avons connue de 1971 à 2008 en gros, ce serait bien qu’il y ait des primaires précédents l’élection municipale de 2014 à Toulouse.
Depuis 2001, cette union a volé en éclats avec l’apparition au premier plan d’étiquettes nationales. Le toulousain est rebelle, il ne souhaite pas que des directives viennent du haut. Toulouse ne ressemble pas aux autres villes en bien ou en mal, elle doit se développer à partir de ses idées même si l’aide de l’Etat s’avère nécessaire.