Le sénateur socialiste Jean Pierre Bel a été élu samedi président du Sénat. Une alternance historique pour la chambre haute. Le numéro 2 de l’Etat était lundi en Ariège. Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, était présent à Foix, aux côtés d’Augustin Bonrepaux, président du Conseil général de l’Ariège, Jean-Noël Fondère, maire de Foix, et de nombreux élus locaux venus féliciter le nouveau président du Sénat de retour en Ariège.
« Nous avons convenu de nous revoir très prochainement », a indiqué Martin Malvy, « notamment pour évoquer les perspectives que son élection et la nouvelle majorité ouvrent à nouvelle étape de la décentralisation. Les blocages que l’on a connus depuis des décennies du fait d’un Sénat conservateur sont désormais levés. De nouvelles avancées deviennent possibles. Il faut les préparer dès maintenant ».
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Guilhem Latrubesse, Secrétaire Fédéral du Partit Occitan félicité Jean Pierre Bel
« Jean-Pierre Bel vient d’être élu président du Sénat et le Partit Occitan tient à saluer ce fait historique. Le renversement de la majorité s’est déroulé sur fonds de protestation envers la réforme territoriale. Les élus locaux sont les plus remontés contre cette réforme à marche forcée, qui dépossède les collectivités de leur maigre pouvoir d’action, en leur supprimant la plupart des recettes fiscales. Mais la simple remise en cause de cette réforme par le nouveau président et les nouveaux élus du sénat n’est pas suffisante. Le chantier de transformation du sénat en une chambre des régions, comme c’est le cas dans d’autres pays en Europe, doit être mené pour rénover notre démocratie et donner aux collectivités un vrai contre-pouvoir.
Le Partit Occitan entend que le sénat puisse user de son initiative législative pour proposer un redéploiement des services public, gérés au plus près par les collectivités et proche des populations ; et relancer le débat sur la proposition de loi sur les langues régionales qui n’avait même pas pu aboutir à un vote. Une semaine après la bascule du sénat, les grands électeurs attendent les premières mesures« .
j’ai été amené Monsieur le Président du Sénat, pour quelque temps encore, à saisir en 2007 la commission de contrôle des interceptions de sécurité, je n’ai pas saisi la justice, mais une écoute sauvage est probable, il y a un grave problème avec les Libertés publiques en France, ce n’est pas nouveau ….