Après la mise en examen du juge Courroye pour espionnage de journalistes, la suspicion d’espionnage s’étend désormais au service de renseignement intérieur de la DCRi (ex DST et ex Renseignements généraux). Révélée par le magazine l’Express qui évoque deux témoignages concordants dans les services de police : l’affaire concernerait la vie privée du candidat socialiste aux primaires François Hollande. Et plus particulièrement sa compagne, la journaliste de Paris Match et Direct8, Valérie Trierweiler. Selon les journalistes du magazine, les services de police auraient enquêté sur demande de la préfecture de police de Paris. Qui, pour l’heure, dément. Interrogée par des journalistes, Valérie Trierweiler s’est dite « très choquée par ces révélations ».
Sur son compte Twitter, le premier secrétaire, par intérim du Parti socialiste, et député européen Harlem Désir a indiqué « Enquête sur V.Trierweiler : je demande solennellement au Préfet de police et au Ministre de l’intérieur de s’expliquer sans délai ».