Dans une région marquée par les affaires Freescale et Molex, Ségolène Royal tenait jeudi un meeting de campagne pour les primaires socialistes à l’élection présidentielle. Au lendemain du deuxième débat entre les candidats, la candidate socialiste pour les élections présidentielles de 2007 a détaillé son projet d’interdiction des « licenciements boursiers ». Et sa volonté de museler les banques. Ségolène Royal a rappelé son objectif de « mettre fin à la loi de l’argent qui commande ». S’agissant de l’autorisation des licenciements, Royal a précisé, en écho à l’affaire Molex, qu’un groupe de sociétés bénéficiaires ne pourrait plus fermer un établissement sans l’aval de l’administration. Avec éventuellement la menace d’une sanction sous la forme de l’obligation de remboursement de toutes les aides publiques perçues. La mise en oeuvre de cette proposition prendrait la forme d’une loi modifiant le Code du travail a expliqué une Ségolène Royal déterminée à lutter contre « un système qui marche sur la tête ».
Devant un millier de partisans venus de toute la région et réunis dans la salle de la Halle aux Grains, c’est une Royal combative et déterminée qui a ensuite décliné les 10 points de son « Contrat avec la Nation » : République du respect, ordre social juste et participation active des citoyens.
Photo CC/Marie-Lan Nguyen : distancée dans les sondages d’opinion, Royal dénonce des manipulations médiatiques. Ségolène Royal compte profiter de son capital expérience glané lors des présidentielles de 2007 et réaliser la surprise lors du vote des primaires.
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Pierre Cohen mouille la chemise pour Martine Aubry
Le député maire de Toulouse était jeudi dans son fief de Ramonville pour un meeting en faveur de Martine Aubry. Pierre Cohen y a présenté les principales mesures proposées par l’ancienne ministre de Lionel Jospin.