A l’occasion de la Journée mondiale du coeur, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé jeudi que 17,1 millions de personnes sont victimes chaque année de maladies cardiovasculaires, cardiopathies et accidents vasculaires cérébraux, constituant la première cause de mortalité dans le monde.
La Journée mondiale du cœur, organisée chaque année en septembre, a pour but de mieux faire connaître au grand public les principaux facteurs de risque de ces maladies ainsi que les moyens de les combattre, par exemple en surveillant son poids et en faisant régulièrement de l’exercice.
En partenariat avec l’OMS, la Fédération mondiale du Cœur a organisé pour cette journée des activités dans plus de 100 pays : bilans de santé, marches, courses et séances de fitness, conférences publiques, spectacles, réunions scientifiques, expositions, concerts, festivités et tournois sportifs.
Selon le rapport de la Fédération mondiale du Coeur publié jeudi, 82% des 17,1 millions de personnes qui meurent de maladies cardio-vasculaires vivent dans les pays en développement. Les experts auteurs du rapport appellent les employeurs, les professionnels de la santé, les décideurs politiques et les parties prenantes à mettre en oeuvre les activités nécessaires pour lutter contre ces maladies.
D’ici 2030, l’OMS estime que près de 23,6 millions de personnes mourront d’une maladie cardio-vasculaire (cardiopathie ou AVC principalement). D’après les projections, ces maladies devraient rester les premières causes de décès. Les maladies cardio-vasculaires constituent un ensemble de troubles affectant le coeur et les vaisseaux sanguins.
Les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC, sont une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Ces facteurs de risque comportementaux sont responsables d’environ 80% des maladies coronariennes et cérébraux vasculaires. Les effets d’une mauvaise alimentation ou de l’inactivité physique peuvent se manifester par de l’hypertension, une élévation du taux de glucose ou du taux de lipide, un excès de poids ou une obésité, ces effets étant appelés « facteurs de risque intermédiaires » ou facteurs de risques métaboliques.