L’affaire est jugée par la Cour européenne des droits de l’homme. L’affaire, particulièrement étonnante concerne la condamnation pénale d’un professeur « pour refus de se conformer à une décision de justice autorisant d’autres chercheurs à consulter des travaux de l’université de Gothenburg concernant l’hyperactivité et les troubles de l’attention chez les enfants ».
Professeur et directeur du département de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université de Gothenburg, il a dirigé pendant plusieurs années un projet de recherche de longue durée sur l’hyperactivité et les troubles de l’attention chez les enfants. En 2002, l’université de Gothenburg rejeta deux demandes, l’une d’une sociologue et l’autre d’un pédiatre, à avoir accès aux travaux de recherche. Les deux chercheurs contestèrent ces décisions et, en février 2003, la cour administrative d’appel jugea qu’il convenait d’autoriser les demandeurs à avoir accès aux travaux étant donné qu’ils avaient fait preuve d’un intérêt légitime et qu’on pouvait supposer qu’ils avaient l’habitude de traiter des données confidentielles