Le projet de loi de finances (PLF) pour 2012 a été présenté mercredi matin par François Baroin et Valérie Pécresse. D’abord en Conseil des ministres, puis devant les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat. Dans un contexte de crise économique, le gouvernement Sarkozy Fillon a décidé de proposer un budget de rigueur pour cette année électorale. Selon le site internet du Premier ministre : « Le budget de l’Etat pour 2012 vise à maintenir la trajectoire de réduction des déficits, qui prévoit un retour à 4,5 % du PIB en 2012, à 3 % en 2013 et à 2 % en 2014 ». Une baisse des dépenses accompagnée par de nouvelles taxes. Déjà annoncées à la fin de l’été.
Selon la presse, outre la taxe sur les sodas ou la baisse des exonérations du dispositif Scellier, le gouvernement a décidé de taxer les alcools forts. Une contribution exceptionnelle devrait être établie sur les émissions de CO2 des gros industriels le taux devrait être compris entre 0,08% et 0,12% du chiffre d’affaires hors taxe des entreprises émettant plus de 60.000 tonnes de CO2 par an.
Le 19 septembre 2011, le gouvernement avait promulgué une deuxième loi de finances rectificative (LFR) pour 2011 qui prévoyait des ajustements au budget de l’Etat en fonction des évolutions économiques récentes
Problème : les prévisions de croissance sur lesquelles sont fondées ces mesures se réaliseront elles ? On se souvient à ce propos que le budget 2011 version Christine Lagarde, avait été ensuite critiqué par une certain Lagarde Christine passée du ministère des finances au FMI.
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