Retour des questions au gouvernement. Le Premier ministre était particulièrement attendu. Interrogé, Fillon s’est expliqué sur l’affaire Karachi et il a, deux jours après le vote, enfin pris acte de la victoire de la Gauche au Sénat. Fillon a expliqué cette défaite de la droite par les poussées de la gauche aux élections intermédiaires et les « inquiétudes en particulier dans le monde rural dans un contexte de mondialisation ».
« Le gouvernement « prend acte » et aura à coeur d’instaurer avec la nouvelle majorité un « dialogue responsable » a souligné le Premier ministre tout en rappelant la « prééminence constitutionnelle à l’Assemblée nationale ».
François Fillon a longuement évoqué la crise de l’Euro. Dans un « contexte de crise financière majeure, nous avons le devoir collectif de sauver l’euro pour poursuivre la construction européenne » a t il commenté. Fillon a précisé espérer un vote positif Jeudi par le Parlement Allemand en faveur du plan d’aide à la Grèce.
« Nous avons une obligation morale de défendre l’Europe, notre avenir commun et donc obligation de renforcer la crédibilité financière » encore indiqué un Premier ministre visiblement énervé devant la représentation nationale.
Interrogé un peu plus tôt par le député écologiste Noël Mamère sur l’affaire Karachi. Fillon s’est dit « scandalisé par les amalgames qui osent accuser des membres de la majorité ou du gouvernement d’avoir du sang sur les mains ». « Rien ne vous permet de lancer ces accusations » s’est exclamé un Fillon soutenu par sa majorité.
Photo CC/Benjamin Lemaire