Le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet a jeudi informé le Conseil de sécurité sur la situation au Kosovo suite aux incidents violents qui ont éclaté en juillet dernier au nord du Kosovo, à cause d’un désaccord sur les timbres douaniers du Kosovo.
Les Forces internationales de sécurité au Kosovo (KFOR), a pris la responsabilité des points de passages litigieux jusqu’au 15 septembre pour tenter de régler la situation entre les deux parties avec l’aide des acteurs internationaux dont l’Union européenne. Lors d’une réunion de médiation qui a eu lieu le 2 septembre à Bruxelles, il a été décidé que la mission de l’Union Européenne au Kosovo en matière de soutien juridique (EULEX) sera responsable du contrôle douanier et policier à la frontière à partir du 16 septembre.
Edmond Mulet a expliqué que la KFOR a pris contact avec l’ensemble des parties prenantes au Kosovo pour tenter de désamorcer la situation pour prévenir tous nouveaux incidents violents et pour inciter au calme.
En réponse à une question d’un journaliste lors d’un point presse plus tôt dans la journée, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a fait part de sa préoccupation sur le ton des déclarations publiques des parties prenantes.
« J’exhorte Pristina et Belgrade de poursuivre la médiation facilitée par l’Union européenne et de continuer à avancer en prenant des mesures pratiques pour la mise en oeuvre de l’accord qui a été conclu. Je les demande aussi de faire tout leur possible pour éviter une montée des tensions et pour prévenir toutes confrontations et violence dans le nord du Kosovo, » a déclaré M. Ban Ki-moon.
La Mission d’administration intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK), travaille avec toutes les parties prenantes pour identifier une issue à la crise et pour assurer la stabilité, la sécurité et la paix au Kosovo. « J’attends que tous les acteurs internationaux au Kosovo vont faire leur travail tels que définies par leurs mandats, » a souligné M. Ban Ki-moon.